Thomas Lebrun

Thomas Lebrun présente une nouvelle fois à Tours sa décapante création Les rois de la piste. Musicale et théâtrale, cette pièce offre par l’investigation, le divertissement, la caricature et le travestissement, une série de focus sur les amoureux de la nuit et des pistes de danse. À voir - ou revoir !

Faisant suite au succès rencontré la saison dernière, Thomas Lebrun nous fait le plaisir de présenter une nouvelle fois sa décapante création Les rois de la piste. Cette proposition chorégraphique, burlesque et satirique réunit la folle équipe de Tel quel ! (création 2013) et Thomas Lebrun himself ! Sur une bande-son survoltée inspirée par quelques tubes des années 80 (Gonna make you sweat, The rhythm of the night ou encore Pump up the jam), des personnages lookés aux profils caricaturaux se succèdent sur scène. « Les rois de la piste proposent une multitude de focus sur les habitants ou les passagers d’une micro-société provisoire aux élans exutoires communs : la piste de danse. La danse et la mode ont toujours joué un rôle clé dans le processus de séduction, mais nous ne sommes pas tous égaux sur le dancefloor ! Par une image fidèle, un étalage faussé, une galerie jouée, une devanture confiée, touchant à une certaine idée du cabaret et de la satire sociale, questionner la représentation de l’individu exposé, celle de l’auteur exposant et la vitrine de l’interprète. Endosser, jouer et affronter une métamorphose continue de la “représentation”. Une chose est sûre : il y a des pacotilles, des chemises ouvertes et des chaînes en or qui brillent... » (Thomas Lebrun).

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« Évidemment, par son sujet, ces Rois de la piste renvoient à la tendance actuelle à interroger les formes populaires. Mais il faut surtout voir dans cette œuvre la résolution de la tension permanente des créations de Thomas Lebrun qui se partagent entre les délires colorés et foutraques (et populaires) et l’abstraction noire et blanche, rigoureusement composée et grave. Ainsi Les rois de la piste constituent un sommet du parcours d’un artiste aujourd’hui majeur. »
Philippe Verrièle, de Danse…

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