La soirée CINEMABIS du festival Aucard de Tours !
en détails
Radio béton 93.6 avec les Cinémas Studio présentent:
LA SOIRÉE CINÉMA BIS DU FESTIVAL AUCARD DE TOURS AVEC NANARLAND.COM
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PROGRAMMATION
18H : Quizz cinéma avec l'émission Bande D'annonce
19H : CHERRY'S ON THE TOP (Rock'N'Roll / Swing - La Rochelle)
Le concert sera précédé d'un cocktail gratos !
20H15 : LE BONHEUR A ENCORE FRAPPÉ (De Jean Luc Trotignon, 1986)
22h15 : BRUCE CONTRE ATTAQUE (de André Koob, date inconnue)
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INFORMATION :
> Le concert et le quizz cinéma se déroulera dans la cours arrière des studio, sous barnum.
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SYNOPSIS DES FILMS
>> LE BONHEUR A ENCORE FRAPPÉ
(35mm de Jean Luc Trotignon 1986 avec Jean Luc Bideau)
La famille Pinglard habite un pavillon de banlieue. Le père c'est Jean-Luc Bideau, au meilleur de sa forme, dans une composition 100% pure Bideau sans filtre. La mère c est Ginette Pinglard, jouée par Michèle Brousse, inégalable monstre de vulgarité. La fille de la famille a une minerve que personne ne songe à lui retirer. La grand-mère paralysée passe sa journée sur un fauteuil roulant à essayer de picoler et à gueuler... Tout le monde s'insulte joyeusement autour de la 504 du père. Mais quand le fils, qui répond au doux prénom d'Adolphe (délicatement choisi par ses horribles parents), revient du service militaire, c'est pour découvrir qu'on l'a déja oublié et remplacé par une étudiante suédoise...
Ce film est un ovni, clin d’œil forcé au chef d’œuvre italien Affreux, Sales et Méchants, mais dans une version franchouillarde, volontairement poussée à l’extrême par la vulgarité de ses personnages. 1986 c'était les débuts de la chaîne trash TV La Cinq, c'était aussi l'époque de la Famille Bargeot (sitcom produit par Stéphane Collaro), qui a certainement poussé le réalisateur à aller encore plus loin dans le scabreux-beauf-vulgos, mais avec cette arrière pensée satirique à la Joël Séria non dénuée de fond. Où comment dénoncer la misère sociale et intellectuelle par l'absurde et le 3éme degré. Des dialogues au hachoir, des seconds rôles à foison (Smaïn, Muriel Robin, Laspalès, Holgado, Crémadès, Ladesou etc...), un scénario bien pauvre, des décors miteux, un bon vieux nanar à la française à redécouvrir pour se dire: pourrait on refaire ça aujourd'hui?
>> BRUCE CONTRE ATTAQUE
(VF 35mm de André Koob avec Bruce Le, jean Marie Pallardy, Chick Norris, Bolo Yeung)
Dans la veine de la Bruceploitation (comprenez : les films exploitant le filon Bruce Lee après le décès de celui-ci en plein essor box-office, et sans la moindre vergogne...), il était inévitable de passer à côté de cette coproduction franco-italo-Hong-Kongaise, basée autour de Bruce Le, l'un des innombrables faux sosie de Bruce Lee au jeu particulièrement hystérique et grimaçant... Ce film est l'un des rares films de Kung Fu qui peut se targuer d'être une (co) production française, et donc de se payer le luxe de scènes de combats à Paris dans les escaliers de Montmartre ou devant la Tour Eiffel. Mais qui dit Bruceploitation dit aussi exploitation, et donc budgets minimum, scénario minimum et plagiats flagrants : ainsi retrouve-t-on Bruce Le (et non Lee) dans le rôle principal mais aussi Harold Sakata et son personnage de tueur japonais au chapeau frisbee de Goldfinger, des Ninjas, des filles vite dénudées, Bolo Yeung et bien d'autres célébrités du Kung Fu et du nanar comme Chick Norris. Évidement, un film de Kung Fu réalisé par un français, c'est mal filmé, c'est tordu, fou, mal joué, bref c'est dingo. Ajoutons à cela un générique foufou, une musique entièrement plagiée, et l'on peut se dire que tous les éléments du nanar (de Kung Fu) parfait sont là...
Chaque séance sera précédée et suivie des cuts Nanarland, le best of du pire du cinéma mondial.