CARTE BLANCHE À BÉNABAR

L’INTERROGATOIRE DE VAUTRIN

(PAS TOUT À FAIT) LIBREMENT ADAPTÉ DE BALZAC PAR BÉNABAR

LECTURE AVEC BÉNABAR ET FRÉDÉRIC BOURALY

Collaboration artistique Éric Jeanjean

Adaptation volontairement décousue de la vie de Vautrin sous forme d’interrogatoire.

Les répliques du personnage de Vautrin sont restituées dans le désordre mais intégralement tirées des œuvres d’origines (Le Père Goriot - Illusions perdues - Splendeurs et misères des courtisanes) et donc rédigées par Balzac. 

La majeure partie des dialogues de « l’enquêteur » est aussi tirée des mêmes livres mais certains ont été rajoutés pour faciliter le déroulement de l’intrigue… 

Les deux personnages liront leur texte.
Un ouvrage d’époque (Balzac) pour Vautrin, des dossiers pour l’enquêteur. 

Le décor est composé d’une table en métal, deux chaises. Ambiance impersonnelle d’un commissariat, d’un bureau, mais ce n’en est pas un. 

Un homme est assis. 
C’est Vautrin. Fort, décontracté presque amusé, avec la volonté réussie de figurer invulnérable. Il patiente.

Un homme entre, chargé de dossiers. Volontairement anachronique.
C’est l’enquêteur, un policier, un fan, un juge d’instruction, un avocat, un journaliste, un DRH... Quelqu’un qui va interroger. 

Il pose ses dossiers sur la table (chemises cartonnées de couleurs). On devine qu’il a passé du temps à organiser ses documents. Il s’y perd lui-même, dépassé par cette paperasse qu’il consultera régulièrement, pour se remémorer une info, y chercher un témoignage, vérifier un fait…

… Afin de découvrir qui est Vautrin.