Ni les chiens qui boitent, Ni les femmes qui pleurent - Cie La Course Folle
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On connaît Frida Kahlo par sa dimension populaire et féministe, la force symbolique de ses peintures, reflets de ses passions et de ses souffrances. On la connaît moins par ses mots. Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent, s’inspire de sa correspondance et surtout du journal qu’elle a tenu les dix dernières années de sa vie. C’est quatre corps en scène, qui se font l’écho d’un rapport au monde sensuel, tout à la fois douloureux et joyeux. Quatre corps dans tous leurs états, en miroir les uns des autres, pour mieux se cacher ou se dévoiler. Le jeu de miroirs est permanent dans l’univers de Frida, miroir métaphorique de la vie mais aussi miroir très concret ; celui suspendu au-dessus de son lit pendant son alitement forcé - n’ayant comme modèle que son reflet - et qui fera d’elle une peintre.
Monter un spectacle autour de Frida Kahlo, est pour Laurence Cordier la suite d’une aventure intime qui interroge la condition de femme et d’artiste aujourd’hui.