Marche Pour Le Climat - Tours
en détails
Nouvelle marche pour le climat le 21 septembre, qui fera suite à la grève climatique et sociale du 20 septembre.
Plus d'infos à venir prochainement !
Il y a un an déjà...
- M. Hulot renonçait à son poste de ministre face à la pression de lobbys et refusait la "politique des petits pas",
- Le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterrez, tirait la sonnette d'alarme et exhortait les dirigeants à prendre des mesures d'une envergure inédite dans les 2 ans,
- Le rapport du GIEC nous informait des perspectives désastreuses sur l'équilibre du système Terre dans le cas où nous persisterions dans l'ultralibéralisme basé sur les énergies fossiles, le consumérisme et l'exploitation à outrance de toutes les ressources naturelles.
Entre temps, le rapport de l'IPBES parachève le triste panorama en décrivant l'état alarmant de la biodiversité et des écosystèmes de notre planète.
Notons la fonte prématurée du permafrost intervenant 70 ans en avance sur les prévisions, des feux de forêts sans précédent sur le pourtour du cercle polaire arctique, des températures anormalement élevées en Alaska, au Pôle Nord et des épisodes caniculaires en Europe, en Inde ou encore en Australie.
Inondations, sécheresses, disparition de glaciers, ralentissement du gulf stream, pollution générale... la liste est (trop) longue… et cela fait 50 ans que l’on est prévenus...
Malgré cela, les politiques ratifient le CETA, prônent le "tout électrique" et les nouvelles technologies, véritables cauchemars en terme d’émissions et d’utilisation de matières premières. On nous dit que la France est en pointe sur les questions environnementales alors même qu'elle se fait sévèrement épingler par le Haut Conseil pour le Climat dénonçant "l'inadéquation des moyens mis en oeuvre avec les objectifs fixés" ainsi que le "manque de volonté du gouvernement".
Aujourd'hui, l'ONU annonce qu'il nous reste 18 mois pour engager un tournant radical. Son secrétaire général a clairement souligné le rôle fondamental des citoyens et de la société civile afin de faire pression sur les gouvernements.
Cette instance internationale est probablement critiquable mais c'est aussi la seule qui peut avoir un impact sur l'ensemble des états. Nous devons la soutenir ainsi que tout.es celles et ceux qui œuvrent localement dans son quotidien, dans son entreprise, son exploitation ou sa commune afin que la transition, l'adaptation et la résilience soient, non pas des concepts creux et galvaudés, mais bien un pas de plus vers une nouvelle société.
Avant qu'un chamboulement climatique incontrôlable ne s'abatte sur nous, chamboulons nos modes de vie et de pensée !
C'est maintenant ou jamais !
Le compte à rebours est déjà enclenché alors le 21 septembre, venez vous joindre à nous !!