Intime Festival 2019 - Radio Elvis / Foé / Grande
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Depuis 2008, le temps de plusieurs soirées où le temps suspend son vol, le Nouvel Atrium se transforme en cocon où se mélange avec délicatesse valeurs sûres, découvertes et locaux de l’étape.
Du 31 janvier au 2 février 2019, l'Intime Festival ouvre à nouveau une parenthèse ouatée et revigorante en plein cœur de l'hiver.
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Radio Elvis
Ces garçons-là sont sensibles, aventureux et romantiques. Pierre Guénard, Manu Ralambo et Colin Russeil ont également en commun d’appartenir au trio Radio Elvis, lauréat en 2017 de la Victoire de la Musique du meilleur premier album.
Le plancher du Nouvel Atrium résonnera le 2 février sous les assauts de leurs mélodies trépidantes, photographies vivaces d’une génération pressée.
Avec Radio Elvis, rarement le rock français n’aura été aussi flamboyant et élégant. Les trois garçons s’inscrivent dans une tradition de chanson française aux accents lyriques et électriques.
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Foé
Il a trouvé son nom de scène après avoir dévoré le livre Vendredi ou la vie sauvage de Daniel Defoe, un vrai choc émotionnel pour ce Toulousain de 20 ans passé par le conservatoire qui a tapé dans l’œil de Vianney.
Sur la scène du Nouvel Atrium, ce jongleur musical et hybride, amoureux des textures et des couleurs, devrait logiquement faire des étincelles et nous raconter ses émois amoureux et ses états d’âme mélancoliques, sans oublier de nous faire rêver avec ses mélodies virtuoses au piano et les bidouillages de ses machines fétiches.
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G R a N D E
GRANDE, c’est l’irruption d’une tasse de thé dans un concert punk, c’est une claque douce dans un gant en cuir. La voix rugueuse de Gabriel et les doigts de fée de la violoniste Chloë font des étincelles.
De ce curieux mélange musical naît tout un univers furieusement mélancolique et joyeusement triste qui ne laisse pas indemne. La voix est grave, le violon aérien, la guitare puissante. Les trois s’entremêlent pour évoluer sur un fil entre folk et cold wave.
On ressort généralement chamboulés et troublés par leurs concerts où la mélancolie côtoie la légèreté, où les mélodies s’envolent très haut pour atteindre une sorte de délicat nirvana.