des «Droits de la nature» et du «Vivre bien»: une expérience qui donne à penser
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Conférence de Alfredo Gomez-Muller, professeur émérite de l’université de Tours, animée d'interventions artistiques.
En 2008, la notion de « Droits de la Nature » a été intégrée dans la Constitution de l’Équateur, un pays andin d’Amérique du sud. De l’importance historique de ce fait on retient habituellement, notamment dans les milieux écologistes d’Europe et d’Amérique du nord, son aspect politique et juridique : pour la première fois dans l’histoire politique du monde, les « Droits de la Nature » sont l’objet d’une reconnaissance officielle dans l’ordre constitutionnel d’un pays.
Seulement, que comprend-t-on ici à la lecture de la traduction de ce texte de loi : "Droit de la nature ou Pacha Mama" ? Est-ce que ce qu'on entend ici et aujourd'hui par "nature" est équivalent à la notion andine de Pachamama ?
Et puis comment comprendre le lien étroit qu’établit le texte constitutionnel entre la question des « Droits de la Nature ou de la Pachamama » et celle du « Vivre bien » ou de la « Vie plénière » (Buen Vivir en espagnol, sumak kawsay en langue kichwa) ?
Alfredo Gomez-Muller et l'Université Populaire pour la Terre vous invite à échanger autour de ces questions, dans un dialogue entre recherche scientifique et expression sensible.